Il arrive que par le hasard, certains se retrouvent sur des sols argileux, mais pensent coute que coute à y planter quelque chose. Cependant quelle doit être la première étape pour réussir à planter quelque chose ? Ensuite, quelles solutions s’imposent pour une terre argileuse ?
La première étape : émettre un diagnostic
Une terre aride ou argileuse est visible d’un premier coup d’œil, cependant, elle ne demeure pas incultivable, raison pour laquelle Tarpin Jardin préconise un diagnostic à travers tous les problèmes que pose le jardin. En effet, le propre d’une terre argileuse est sa non-perméabilité qui rend l’eau stagnante lors des pluies jusqu’à étouffer les cultures. De plus, peu importe si le jardinier tente de casser les différentes mottes se trouvant sur le terrain, il en revient toujours des gros grains. Une fois, le sol argileux ou aride veut être rendu meuble par les jardiniers, les différents trous de la terre seront bouchés empêchant le développement des racines. Il est recommandé dans ce cadre de mesurer la profondeur possible ou la terre commence par présenter de graves complications et ensuite penser aux solutions.
Deuxième étape : appliquer les solutions
La première solution serait le retournement de la terre, mais elle en sera que de courte durée, vu qu’elle reprendra sa forme de départ dans peu de temps. De plus à force de répéter la même action plusieurs fois, le sort de cette terre est de la rendre complètement saturée, en détruisant les sillons naturels. Dans ce cas, il est important de procéder autrement et de penser à une solution qui puisse avantager cette terre sur le long terme. Cette solution consiste à apporter de la matière organique qui se décomposera pour servir de nutriments. Une fois que les apports organiques sont déposés en couches sur le sol, ils constituent une autre couche de sol, aérée et disposant des nutriments adéquats aux plantes potagères. Par ailleurs, l’humus formé par la matière organique redonne vie en servant à repeupler la biodiversité de la zone et ainsi remodèle le sol argileux du bas. Cependant, selon les experts en agronomie, l’apport en humus doit être quantifié avec la teneur en argile du sol.